Sur la carte, nous sommes à 195 km de cette destination. Donc, 3 heures de route. Au moins, l'autobus est confortable, quoique la climatisation trop froide.

La route est ennuyeuse, des lignes droites, un paysage monotone. Les petits villages affichent leur artisanat coloré Les dos d'ânes nous rappellent que la vitesse n'est pas permise. Le guide en profite pour nous donner un cours sur les mayas et vendre la lotion antimoustique à ceux qui n'en avaient pas. us$11 le petit flacon !
À notre arrivée à Chichen Itza, nous sommes accueillis par des vendeurs de chapeaux. C'est vrai que le soleil plombe mais une grande partie de la visite peut se faire à l'ombre.
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La place du jeu de balle, vue de l'extérieur |
Une fois passé les guérites d'entrée, l'enfilade de vendeurs d'artisanat, notre marche aboutit à la grande place d'où l'on peut admirer les principales structures du site : la place du jeu de balle, El Castillo, le temple des guerriers. L'espace central est dénué d'arbres mais toute la périphérie est bordé d'arbres . . . et de vendeurs. Cela gâche un peu la quiétude de la visite mais il faut s'en accommoder.
La place du jeu de balle est vraiment immense, surtout si on la compare à celle d'Ek Balam. La surface est plus grande qu'un terrain de football. On peut difficilement imaginer ces guerriers de petite stature, tentant de placer une balle en caoutchouc de 2 kg au travers d'un anneau vertical situé à plus de 3 mètres de hauteur sur un mur latéral. Les joueurs ne se servaientt pas de leurs mains pour toucher au ballon, mais de leurs coudes et jambes. Le capitaine de l'équipe perdante avait la tête tranchée.
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La place du jeu de balle, vue de l'intérieur |
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Frise sculptée le long du mur, représentant un joueur guerrier |
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Du côté nord, face à la loge royale. On s'est amusé à faire de l'écho. |
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